“Lors des étapes initiales d’une enquête criminelle, suite à un acte criminel signalé et à l’examen de la scène de crime, les autorités policières et judiciaires peuvent commencer à se former une compréhension de la personne impliquée. À ce stade, des concepts de la criminologie et de la psychologie sont souvent introduits pour aider à évaluer les motivations potentielles et l’état mental de la personne qui a commis l’acte. Un domaine d’examen pourrait être de déterminer si l’individu présente des traits associés à la psychopathie, un trouble de la personnalité. En fonction de l’évaluation préliminaire, des mesures pourraient être envisagées, y compris une évaluation psychiatrique et d’éventuelles mesures de protection telles que le placement dans un hôpital psychiatrique. Il est également important de reconnaître les ramifications juridiques et les conséquences personnelles qui découlent de telles enquêtes.
Une question centrale qui se pose est de savoir si le comportement criminel lié à des problèmes de santé mentale découle d’un trouble psychologique inhérent ou d’un trouble du cerveau lui-même.
D’un point de vue neurologique, le cerveau fonctionne grâce à une interaction complexe de neurotransmetteurs et d’autres substances biochimiques, et non pas uniquement d’hormones. Certains troubles cérébraux peuvent perturber cet équilibre délicat, entraînant des altérations de l’humeur, du comportement et des fonctions cognitives. Bien que les mouvements faciaux involontaires puissent être un symptôme de certaines affections, les attribuer spécifiquement à des déséquilibres hormonaux empêchant le bonheur est une explication trop simplifiée. La psychopharmacologie joue un rôle essentiel dans le traitement de ces déséquilibres neurochimiques par la médication.
D’un point de vue psychologique, les maladies psychiques peuvent impliquer des perturbations des processus de pensée, entraînant des idées négatives et des conditions telles que la dépression. Les interventions psychologiques, telles que les psychothérapies morales et comportementales spécialisées, sont cruciales pour aider les individus à réfléchir à leurs actions et à développer des mécanismes d’adaptation plus sains.”